Plan de sauvegarde de l’emploi
INFOS IMPORTANTES
La direction a refusé de donner des informations sur le nombre de volontaires au départ. Nous ne savons donc toujours pas s’il y aura des licenciements secs et, le cas échéant, combien et dans quelles catégories professionnelles.
Elle a fixé le nouveau census des équipes :
équipes 1 et 2 : xxx salarié-e-s équipe 3 : xxx salarié-e-s
équipe 1/3/5 : xxx salarié-e-s équipe 2/4 : xxx salarié-e-s
Total : xxx salarié-e-s de production
Si les départs/licenciements ne lui permettent pas d’atteindre ces chiffres, la direction procèdera à des transferts.
L’objectif est de réduire l’effectif de chaque équipe de la manière suivante :
équipes 1 et 2 : -xxx salarié-e-s équipe 3 : -xxx salarié-e-s
équipe 1/3/5 : -xxx salarié-e-s équipe 2/4 : -xxx salarié-e-s
Total : -xxx salarié-e-s.
Une lettre va être envoyée aux salarié-e-s des équipes nuit et week-end sur ce sujet (voir plus loin sur ce tract).
A une question concernant les licenciements des xx salarié-e-s du support manufacturing, la direction a répondu : « Pour l’instant on parle des xxx opérateurs. »
Comme si supprimer xxx emplois en plus des opérateurs ce n’est pas important et ça ne pose pas de problème. La CGT essayera d’y revenir au prochain CE.
La direction va envoyer une lettre aux salarié-e-s des équipes nuit et week-end pour leur demander s’ils sont candidats pour changer d’équipe.
La direction veut faire peur et faire pression pour inciter les salarié-es à se porter volontaires au départ et au changement d’équipe.
A notre avis, aucun salarié n’a d’intérêt à se porter volontaire s’il ne l’est pas réellement. Si la direction doit licencier ou transférer des non volontaires, cela se fera avec des règles légales qui ne sont pas son bon vouloir et qui ne l’arrangent pas forcément (critères légaux dans le choix des personnes, indemnisation, reclassement, coût supplémentaire de licenciement non volontaire, conflit social, délais plus long pour les départs,…).
LICENCIEMENTS SECS ?
La direction refuse de nous donner des informations sur le nombre de volontaires, ni aucune garantie sur l’absence ou pas de licenciements secs (cela dans l’illégalité car selon les accords qu’elle a fait signer dans l’entreprise, elle est censée nous fournir le nombre de volontaires).
Ce refus et les retours que l’on a des zones, nous font craindre des licenciements secs.
TENONS NOUS PRETS A REAGIR
Malgré l’approche de Noël, si nous ne nous manifestons pas, la direction ne nous fera pas de cadeau. Si on la laisse faire partir le nombre de salarié-e-s quand elle veut et aux conditions qu’elle désire, elle aurait tort de s’en priver, non !
Si on veut éviter des licenciements secs, les transferts d’équipe et améliorer les conditions lamentables de départ, il nous faudra défendre nos emplois et arracher de meilleures conditions de départ pour ceux et celles qui partent. Sans parler de se défendre contre la dégradation des conditions de travail et de vie de ceux qui resteront dans l’entreprise.
Questions posées par la CGT
1. Quel est le budget que vous avez provisionné pour financer le PSE ?
Réponse : Vous le saurez en temps utile.
Commentaire CGT : Quand tout sera fini ?
2. Avez-vous commencé à faire des propositions de reclassement interne ?
Réponse : Les reclassements auront lieux à compter du 16 janvier 2009.
3. Y a-t-il un accord avec la mutuelle pour les salariés qui quittent l’entreprise ?
Réponse : La prise en charge durera 1/3 du temps de l’indemnité chômage.
4. Nous vous demandons de fournir un document écrit aux volontaires potentiels avant signature du document officiel. Le document doit contenir la somme exacte de l’indemnité, la date de départ et les autres mesures prévues.
Réponse : L’information est donnée.
Commentaire CGT : Le gribouillis qui est remis n’a rien d’un document officiel et ne contient pas toutes ces informations.
5. Des salarié qui partent dans le cadre du PSE souhaitent mettre immédiatement leurs jours RTT dans le CET pour les revendre en janvier. Est-ce possible ?
Réponse : Non. Seuls les jours présents dans le CET peuvent être vendus maintenant.
Commentaire CGT : La direction ne fait vraiment aucun cadeau !
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