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juil
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Redressement improductif pour Freescale !

Ce lundi 16 juillet à 11h00, nous avons assisté à une réunion en présence de représentants de toutes les collectivités locales, du ministère du redressement productif, du ministère du travail (Direccte), de la préfecture et de la direction de Freescale Toulouse.

Contrairement à nos attentes, le ministère du redressement productif nous a annoncé que le projet de reprise est stoppé.

Le ministère de M. Montebourg déclare avoir travaillé mais que notamment un problème de calendrier empêche la poursuite du projet de reprise. D’après le ministère, si le dossier avait été travaillé il y a 1 an et demi, sa réalisation aurait été possible.

Selon-nous, Freescale a refusé de faire progresser ce projet il y a un an déjà et a recommencé sa politique de blocage depuis quelques semaine.

Comment expliquer que la direction de Freescale refuse de répondre aux membres du projet de  l’équipe de reprise ?

Comment expliquer que Molex, patron-voyou, ait donné des agréments à un repreneur pour produire leurs pièces tandis que Freescale, patron soit-disant socialement responsable, bloque en refusant cet agrément ?

Comment expliquer que Freescale ait embauché plus de 1200 intérimaires, fait entrer de nouvelles machines, fait fonctionner l’usine à pleine capacité, proposé des heures supplémentaires… si ce n’est pour éviter qu’un repreneur sauve le site et les emplois ?

C’est un gâchis scandaleux car ce projet de reprise a de l’avenir.

Que devient le site industriel ?

Que deviennent les 500 licenciés, les 500 intérimaires, les sous-traitants ?

Aujourd’hui les salariés licenciés n’ont plus rien… Mais n’ont pas dit leur dernier mot.

Lorsque La CGT interpelle le gouvernement sur le devenir des salariés licenciés, le représentant du ministère du redressement productif se tourne vers le directeur de Freescale pour lui demander d’ouvrir des discussions. Tant que nos gouvernants se tourneront vers nos licencieurs pour régler le problème des licenciements, où est le changement ?

Où sont les solutions ?

 

A propos de l'auteur

CGT FSL Toulouse

La lutte des classes n'est pas une invention idéologique. Au lendemain des grandes grèves de 1968, l'usine Motorola est implantée à Toulouse depuis peu, la CGT Motorola est créée. Fin 69 la chasse aux sorcières débute déjà et les militants fondateurs sont expulsés pour des motifs de licenciement alternant entre "inapte à l'esprit Motorola" jusqu'à "participation à une grève illégale " ou encore "action syndicale destructive "... La lutte continue.

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