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juil
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DECLARATION CGT FREESCALE

 

LICENCIEMENTS et FERMETURES DE SITES :

D’autres choix sont nécessaires et possibles.

Au delà des promesses patronales et électorales, il nous faut des actes. C’est pour cela que nous nous adressons à tous les salariés.

A nos collègues de SANOFI, PSA, DOUX, GM, Thales et tous les autres… les promesses patronales (d’un avenir pour tous, d’une solution pour tous ou encore d’un CDI pour tous) font partie de l’arsenal de communication des patrons licencieurs. Les promesses d’où qu’elles viennent ne se concrétisent que si on lutte.

 

A FREESCALE, les promesses donnent comme résultat après 3 ans :

  • 572 licenciements en cours (au mois d’août pour plus de « douceur ») et 249 collègues licenciés «volontaires» dont certains sont déjà à Pôle-Emploi.
  • Projet de repreneur : Freescale bloque les discussions sur un projet de reprise. Comme il y a un an, Freescale ne répond pas aux demandes liées au projet de reprise ce qui bloque le développement du projet.

Freescale doit débloquer la situation en répondant immédiatement à la demande d’agrément liée au projet de reprise.

Nous demandons aux pouvoirs publics d’intervenir et de se mouiller publiquement pour que la direction de Freescale s’engage pour le projet de sauvegarde du site et des emplois.

Si le gouvernement  et les institutions locales le désirent réellement, ils peuvent intervenir pour que ce projet de reprise soit mené jusqu’au bout.

Les moyens d’intervention existent : attribution ou pas des subventions et autres aides dont Freescale profite très largement, menace d’audit sur ces aides, boycott des produits Freescale par le secteur automobile…

Les raisons d’intervenir existent : sauvegarder 200 à 300 emplois, mettre en place un projet stratégique qui concerne l’avenir de l’industrie automobile, maintenir un site de production industriel…

Freescale va licencier sans solution entre 372 (avec le projet de reprise) et 572 salariés. Freescale ne fera rien pour les salariés qu’il licencie.

Qu’allons-nous devenir ?

Depuis 3 ans les freescales luttent face à leurs licenciements. On ne lâchera pas !

Nous refusons d’être des victimes consentantes de leur économie : les profits sont là, ils sont le fruit de notre travail.

Les licenciements n’arrivent pas par magie. Les responsabilités existent et doivent s’assumer. Si Freescale bloque le projet de reprise pour la 2ème fois, quid de ses obligations légales ? Si les pouvoirs en place n’interviennent pas clairement alors même qu’une chance sérieuse de sauver l’usine existe, ils feront une nouvelle fois la preuve de leur «non-volonté» d’agir et de la valeur zéro de leurs engagements.

Faire des plans sur l’avenir c’est bien, mais il faut aussi arrêter l’hémorragie actuelle :

Il faut maintenir les emplois, il faut maintenir les sites de production industriels.

Il est vital pour les milliers d’entre nous menacés de perdre leur emploi ou qui l’ont déjà perdu, de faire valoir leur droit à un emploi, à un salaire décent qui nous permettent de vivre tout simplement.

 

 

La CGT Freescale, le 12 juillet 2012

 

A propos de l'auteur

CGT FSL Toulouse

La lutte des classes n'est pas une invention idéologique. Au lendemain des grandes grèves de 1968, l'usine Motorola est implantée à Toulouse depuis peu, la CGT Motorola est créée. Fin 69 la chasse aux sorcières débute déjà et les militants fondateurs sont expulsés pour des motifs de licenciement alternant entre "inapte à l'esprit Motorola" jusqu'à "participation à une grève illégale " ou encore "action syndicale destructive "... La lutte continue.

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