L’intersyndicale appelle les salariés freescale, intérimaires, sous-traitants à manifester et pour cela à débrayer le temps nécessaire entre :
le mardi 28 février 21h00 et le jeudi 1er mars 7h00.
2 rendez-vous
10h00 : Place Arnaud Bernard
09h30 : Métro Basso-Cambo pour rejoindre ensemble le cortège
Freescale : la direction veut liquider une usine de production rentable qui tourne au maximum depuis trois ans, depuis l’annonce de la «prochaine» fermeture qui met aussi en danger la R&D toulousaine. Aujourd’hui, 600 salariés seraient notifiés de leur licenciement vers le mois de juin. Et 600 intérimaires s’ajouteraient à ces licenciements. Cette décision est incompréhensible et injustifiée. L’usine de Toulouse continue de fournir ses pièces aux clients pour alimenter les usines d’assemblage automobile en flux tendu. Des clients qui n’encaissent toujours pas cette volonté de fermer et qui crient leur besoin de nos produits dans leur production actuelle et leur besoin qu’ils soient effectués à Toulouse. Cerise sur le gâteau : le résultat des NAO cette année = zéro !
Non à la fermeture ! Non à la destruction des emplois du site !
TVA sociale, « Accords de compétitivité », Austérité généralisée en Europe
En pleine campagne électorale, le gouvernement fait passer de très graves mesures à l’encontre des salariés. On ne peut pas le laisser faire.
La mobilisation contre les mauvais coups, c’est maintenant !
Refusons la TVAÂ sociale
La TVA est l’impôt le plus inégalitaire. L’augmenter, c’est diminuer encore le pouvoir d’achat du plus grand nombre de salariés, retraités, et privés d’emploi. C’est aussi fragiliser la Sécurité sociale.
Non à la loi « WARSMANN »
Elle est en cours d’adoption au Parlement. Elle permet à l’employeur de modifier les horaires et l’aménagement annuel du temps de travail en privant les salariés de la protection de leur contrat de travail.
Refusons les accords de compétitivité
Ils permettraient aux employeurs d’aller encore plus loin :
- diminuer la durée de travail et les salaires ou bien
- augmenter la durée du travail à salaire inchangé, sans augmentation de salaire. Les salariés auront l’obligation d’accepter.
Non au profit du nouveau traité Européen
Les chefs d’état et le gouvernement s’apprêtent à signer un nouveau traité le 1er mars, en dehors de toute consultation démocratique.
Celui-ci vise à imposer des politiques d’austérité salariale, et le recul des garanties collectives dans tous les pays.
Pour la CGT, le contexte électoral national ne doit pas conduire les organisations syndicales à une neutralité face aux mesures qui frapperaient durement les salariés.
La CGT propose de porter d’autres alternatives sur l’emploi, les salaires, les conditions de travail et le travail lui-même, sur la place faite aux travailleurs dans la société, sur l’égalité entre les femmes et les hommes, sur la solidarité entre les générations et sur l’avenir de notre jeunesse.
Les organisations professionnelles et départementales de la CGT appellent les salariés à se mobiliser le 29 février dans l’unité la plus large :
• en décidant de la grève sur les lieux de travail
• en participant aux manifestations organisées sur tout le territoire
Le 29 février, c’est aussi une journée de mobilisation dans tous les pays d’Europe à l’appel des syndicats affiliés à la Confédération Européenne des Syndicats (CES) qui se prononce contre l’adoption du nouveau traité.
La Confédération Européenne des Syndicats appelle à agir le 29 février pour s’opposer à son adoption par une journée de mobilisation coordonnée dans tous les pays d’Europe.
En France, comme en Europe, manifestons notre refus des décisions gouvernementales qui ciblent toujours et encore le monde du travail. Chaque jour, la liste des salariés, de notre département, en lutte s’allonge : Procme, Crédit Mutuel, Imerys, Education, Inspection du travail, Finances Publiques, Office Nationale des Forêts, Freescale, Thales, URSSAF, Transports…
Faisons converger les luttes : serrons-nous les coudes
La CGT Freescale, le 24 février 2012
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