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fév
15

PERSONNE NE DOIT DECIDER A VOTRE PLACE


UN PROJET INACCEPTABLE

Le projet de la direction est inacceptable, la grande majorité des salariés concernés l’ont affirmé dans l’entreprise. Cet accord est inacceptable car il n’apporte pas de solution ni pour les indemnités, ni pour les séniors, les couples, les familles mono-parentales,… Pas plus qu’il ne reconnaît la pénibilité des horaires de travail, qu’il ne donne de garantie d’ici la fermeture,… Et, cerise sur le gâteau, il ne prend pas en compte l’ensemble de notre ancienneté, ne donne pas de congés de reclassement en cas de départ avant la fin,…

On doit signifier clairement à la direction qu’elle doit revoir sa copie. On peut et on doit faire bouger les mesures car c’est de notre avenir de licencié qu’il s’agit.

Toutes les actions qu’on pourra mener, demain ou dans 6 mois, ne pourront qu’améliorer ce projet à minima.




UNE PROMESSE QUI REND LES FOUS JOYEUX

Mais nous ne sommes ni fous, ni joyeux, alors la promesse d’un CDI pour tous…

La direction nous dit que l’essentiel est de retrouver un CDI, et qu’elle va nous accompagner jusqu’à ce qu’on en retrouve un. Si la direction y croit réellement, alors pourquoi :

- Aucun engagement sérieux de la direction sur ce sujet dans l’accord, mis à part de ne pas nous empêcher de chercher un travail nous-mêmes et de partir en formation si les objectifs de l’entreprise le permettent ?

- Aucune information concrète sur la réindustrialisation. Existe-t-il des projets sérieux ? Combien de personnes concernent-ils : 0, 10, 100 ?

- Mais ne vous inquiétez pas, nous dit M. Blanc, 11 personnes ont déjà trouvé un CDI en 7 mois. A ce rythme là, il va falloir plus de 40 ans pour reclasser tout le monde.

- Lorsqu’on fait remarquer  à Monsieur le président de Freescale que son projet d’accord est insuffisant,  les seules réponses qu’il nous donne, c’est « vous êtes pessimistes », « qu’il faut vous mettre en mouvement ». Non M. Blanc, on n’est pas pessimiste, on est virés et réalistes. Et pour la mise en mouvement, on n’a pas chômé depuis le 22 avril.

 

Bien sûr que nous allons chercher un nouveau travail, on n’a pas le choix.

Avec le projet de la direction même les séniors devront galérer à chercher, sans trouver de travail. Ce n’est pas du pessimisme c’est la réalité du chômage et de la recherche d’emploi qui devient mission impossible pour les plus de 50 ans.

 

MANIGANCES & CO

La direction essaie-t-elle de nous refaire sa manipulation habituelle ? C’est à dire « céder » à quelques demandes de modifications de ses partenaires sociaux (FO & Co) pour qu’ils puissent signer un accord contre les intérêts des salariés. Des modifications qui n’apportent aucune solution à notre situation de licenciés. Avec peut être une variante, un referendum trafiqué pour être sûr du résultat en leur faveur.

Allons-nous les laisser faire ? NON

La direction préfère avoir un accord de méthode et a besoin de notre travail encore pour quelques temps. Nous devons agir pour ne pas être les dindons de cette triste farce. Les mesures contenues dans cet accord vont impacter nos vies.

Nous devons tous et toutes avoir une chance de nous reclasser ou de partir à la retraite sinon les conséquences humaines de nos licenciements seront encore plus catastrophiques.

Ils ne pensent qu’à leurs intérêts, défendons les nôtres.

ASSEMBLEE GENERALE MARDI 1 DECEMBRE A 13H30

 

La CGT Freescale, le 29/11/09.

PERSONNE NE DOIT DECIDER A  LA PLACE

DES SALARIES CONCERNES

 

Personne ne doit décider à la place des salariés licenciés, surtout sur un sujet qui engage notre avenir de manière cruciale.

C’est à chacun de décider pour soi.

 

Les trois syndicats (CGT, CFDT, CFTC) et les trois partenaires sociaux (FO, CGC, UNSA) de l’entreprise ont pris un engagement devant les salariés en signant une charte. Ils doivent tous tenir leurs engagements et assumer leurs responsabilités et leurs actes devant l’assemblée générale des salariés de mardi :

 

-         C’est à l’AG de mardi de décider si on doit déclencher un referendum sur le texte proposé par la direction ou sur tout autre texte et il n’est pas question d’une signature sans que les salariés concernés donnent leur accord.

-         Si un referendum est mis en place, ses modalités d’application doivent être décidées par les salariés en Assemblée générale.

 

Nous ne devons pas céder au ras le bol légitime qui touche certains d’entre nous car les conséquences pour chacun seront très importantes lors de nos licenciements. La direction espère jouer avec ce désespoir pour nous faire accepter l’inacceptable.

 

Nous ne devons pas nier la gravité de la situation même pour tenter de se préserver car lors de nos licenciements, la politique de l’autruche ne servira plus à rien.

Réagissons pour notre avenir.

 

Quand on recevra nos lettres de licenciement par recommandé avec accusé réception il sera alors réellement trop tard.

 

Qu’on préfère l’appeler AG ou réunion d’information, tous les syndicats se doivent d’être présents mardi, pour débattre avec les salariés et entendre leurs demandes, et respecter leurs décisions. C’est une obligation démocratique vis à vis des salariés qu’ils s’engagent à représenter.

. C’est une obligation démocratique face aux salariés que nous devons représenter.

 

A TOUS LES SYNDICATS

ET PARTENAIRES SOCIAUX

A TOUS LES SALARIE-E-S

VENONS DEBATTRE ET DECIDER POUR NOTRE AVENIR

ASSEMBLEE GENERALE   REUNION D’INFORMATION

MARDI 1ier DECEMBRE A 13H30 A LA CAFETERIA

A propos de l'auteur

CGT FSL Toulouse

La lutte des classes n'est pas une invention idéologique. Au lendemain des grandes grèves de 1968, l'usine Motorola est implantée à Toulouse depuis peu, la CGT Motorola est créée. Fin 69 la chasse aux sorcières débute déjà et les militants fondateurs sont expulsés pour des motifs de licenciement alternant entre "inapte à l'esprit Motorola" jusqu'à "participation à une grève illégale " ou encore "action syndicale destructive "... La lutte continue.

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