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SOUS TRAITANTS CPG


Nous tenons à saluer nos collègues sous-traitants CPG qui sont actuellement "remerciés" dans l’indifférence. Des collègues que nous côtoyons depuis plusieurs années pour certains, et qui font partie intégrante de nos équipes de travail, au point même que l’on pourrait se demander pourquoi ils n’ont pas été embauchés par Freescale ?!




Aujourd’hui, après des mois voire des années de bons et loyaux services, au prix des mêmes sacrifices que les autres employés Freescale (heures supplémentaires, astreintes, travail du dimanche…), leurs missions s’arrêtent, comme si de rien n’était.

Dans certains cas, la Direction de Freescale n’a même pas daigné prévenir à l’avance leurs chargés de mission et les renvoie donc vers des périodes d’inactivité d’inter-mission ou même au chômage.

D’autant qu’avec le nombre de personnes concernées, il est à craindre que pour une partie d’entre eux, l’entreprise qui les embauche n’ait à leur proposer que des missions éloignées – une autre façon de les "inviter" à quitter leur emploi.

Nous dénonçons la sous-traitance telle qu’elle est pratiquée ici comme hélas dans beaucoup d’entreprises. En violation du code du travail, on l’utilise non pas pour des missions déterminées mais pour se fournir de la main d’oeuvre sans augmenter la masse salariale. Pour embaucher sans embaucher.

Les mesurettes hypocrites, prises pour faire semblant de les séparer des équipes physiquement (bureaux à part) et virtuellement (hors des listes électroniques de discussion de leur équipe) ne trompent personne. L’inspection du travail n’est pas dupe.

Du salarié Freescale, il ne leur manque que le statut.

C’est précisément cette précarisation salariale qui s’exprime aujourd’hui

alors qu’on décide de "réduire les coûts" et qu’on se sépare d’eux comme on revend ses outils.

 

Sous-traitants CPG, nous vous souhaitons une meilleure reconnaissance dans un futur emploi.

 

 

 

La CGT, le 6 mars 2009.


A propos de l'auteur

CGT FSL Toulouse

La lutte des classes n'est pas une invention idéologique. Au lendemain des grandes grèves de 1968, l'usine Motorola est implantée à Toulouse depuis peu, la CGT Motorola est créée. Fin 69 la chasse aux sorcières débute déjà et les militants fondateurs sont expulsés pour des motifs de licenciement alternant entre "inapte à l'esprit Motorola" jusqu'à "participation à une grève illégale " ou encore "action syndicale destructive "... La lutte continue.

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