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CPG : LES ENJEUX A VENIR


 Si elle devait avoir lieu, la liquidation de CPG se réalisera dans un contexte économique particulièrement difficile. Rien à voir par exemple avec la fermeture de Crolles qui concernait des chercheurs en microélectronique dans le bassin d’emploi de Grenoble favorable à leur reclassement, en 2007 avant la crise.




Aujourd’hui la recherche d’emploi est problématique pour toutes les catégories, les économistes ne prévoient pas de reprise rapide de l’économie. Les salariés de CPG doivent se préparer à affronter une longue période de chômage.

Le montant de leur prime de départ devra être suffisant pour leur permettre de traverser cette période.

 

La base du dernier PSE mis en place à Freescale Toulouse est insuffisante. Nous vous invitons à comparer avec les différents PSE d’autres entreprises.

 

D’autant plus que les résultats financiers de Freescale sont bons depuis des années et qu’aujourd’hui la direction annonce 1,4 milliard de dollars de trésorerie.

 

D’ailleurs la décision de se séparer de CPG est un choix stratégique déterminé par un taux de rentabilité positif mais inférieur aux attentes de nos dirigeants.

 

La direction a intérêt à aller très vite parce qu’elle a des objectifs à tenir face aux Etats-Unis et qu’elle entend tout ficeler avant de laisser le temps aux salariés concernés de s’exprimer et de formuler leurs revendications.

 

Le danger est qu’un accord soit signé précipitamment alors qu’il faut avoir le temps d’avoir des informations, des retours et de donner son avis.

 

Lors de la réunion du 3 mars au gymnase, Serge Ramos a fait la promesse d’informer les salariés CPG et de les revoir avant de signer quoi que ce soit. Il faudra lui rappeler ses engagements et veiller à ce qu’il les tienne.

 

A ce jour, rien n’est bouclé. On ne sait toujours pas comment cela va se passer : PSE, départ volontaire négocié individuellement (comme chez Continental), vente à la découpe…

                                                                                   

Aller très vite comme le désire la direction n’est pas dans l’intérêt des salariés et n’est pas justifié. Il n’y a pas d’urgence à se faire licencier, ce qui ne dispense pas de s’organiser pour s’assurer que personne ne reste sur le pavé.

 

 

CGT Freescale                        04/03/09                         CFDT Freescale

A propos de l'auteur

CGT FSL Toulouse

La lutte des classes n'est pas une invention idéologique. Au lendemain des grandes grèves de 1968, l'usine Motorola est implantée à Toulouse depuis peu, la CGT Motorola est créée. Fin 69 la chasse aux sorcières débute déjà et les militants fondateurs sont expulsés pour des motifs de licenciement alternant entre "inapte à l'esprit Motorola" jusqu'à "participation à une grève illégale " ou encore "action syndicale destructive "... La lutte continue.

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