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nov
09

LA DOLCE VITA ou histoire italienne

Suggestion pour la direction de Freescale


 j’ai pas trouvé les formulaires Freescale pour ce type de suggestion alors la voilà…
   
L’histoire.     
Jeudi 25 octobre 2007    
    

Il a tenu vingt jours. Puis est resté sans le sou. Enzo Rossi a alors décidé d’augmenter d’un coup tous ses employés de 200 euros net mensuels. Basé à Campofilone, dans la région des Marches, ce petit industriel italien de la pâte est désormais regardé avec intérêt par certains de ses collègues, avec beaucoup de méfiance par d’autres.  
 
En août dernier, l’entrepreneur à la tête d’une société d’une vingtaine de personnes,

a en effet eu l’idée saugrenue de se mettre dans la peau de ses salariés. Plus exactement, de vivre dans les mêmes conditions financières qu’eux. «Je me suis octroyé 1000 euros de salaire et 1000 euros à ma femme qui travaille avec moi», explique Enzo Rossi. «Beaucoup de gens vivent avec moins que cela. Nous avons fait les comptes; ce que nous devions mettre de côté pour rembourser l’emprunt, payer l’assurance, les factures et les dépenses quotidiennes», détaille-t-il. «Nous avons fait attention à tout mais au bout de vingt jours, plus rien.»
Le dernier matin, Enzo Rossi entre dans le bar du village avec son ultime billet de 20 euros en poche: «J’ai eu l’impression d’être sous l’eau, sans oxygène.» Il remonte finalement à la surface en puisant de l’argent sur son compte mais surtout en augmentant ses salariés.  
 
«Le coût de la vie s’est alourdi de 150 euros par mois. Pour des gens comme moi, ce n’est rien, pas pour les ouvriers», remarque Enzo Rossi, qui se dit «ni de gauche et encore moins marxiste». Il explique simplement avoir voulu faire cette expérience pour appréhender la situation réelle de ses collaborateurs et sensibiliser ses filles «qui n’ont jamais connu de privations».  
 
«Les ouvriers doivent être sereins pour être efficaces, analyse-t-il. S’ils ne savent pas comment boucler leurs fins de mois, ce n’est pas bon pour la productivité.» En Italie, l’initiative d’Enzo Rossi a provoqué des remous. Plusieurs entrepreneurs l’ont contacté pour avoir des informations sur l’aspect fiscal de l’augmentation. D’autres, raconte-t-il, ont en revanche peu apprécié ce qu’ils considèrent comme un mauvais exemple: «Ils me traitent de fou.»  

La CGT invite « cordialement » les « responsables » DRH et manufacturing à faire ce test.  Si ils osent le faire, cela mettra peut-être un peu d’intelligence et un aspect plus humain dans les prochaines négociations annuelles obligatoires (NAO).

Tant que vous y êtes, vous devriez tester aussi les différents horaires de travail du site, juste pour constater comme c’est bien !!!!!!

A propos de l'auteur

Admin

Mai 1970--"La Société Motorola estime qu'elle ne peut avoir de bons résultats que s'il n'y a pas de politique dans l'entreprise". "Il n'y a qu'un syndicat indépendant dans l'usine (Unité - Chefs, contre-maîtres)". " Motorola s'opposera fermement à ce que la politique entre un jour dans l'entreprise et vienne perturber par des grèves spontanées ou calculées, la bonne marche de l'usine. En Amérique il en est ainsi, il n'y a pas de raison qu'il n'en soit pas de même en France".

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