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oct
22

Tradition oblige…

C’est bizarre comme les choses se répètent. Tous les deux ans depuis 40 ans une avalanche de rumeurs et même une campagne d’intox déferlent sur cette boîte.

Et oui, c’est le doux temps des élections professionnelles.

En 2006, le délai est passé à 4 ans et c’est en décembre prochain qu’un nouveau scrutin aura lieu… Et Ô joie ! Dès à présent nous avons le privilège de goûter à la qualité toujours renouvelée de la communication de certains « syndicats ».

Alors ? Vous vous expliquez mieux ces relents nauséeux qui flottent dans les couloirs ?

Vous commencez à comprendre le fond de ces inepties qui viennent chatouiller vos oreilles ?

Et c’est tellement toujours la même chose que les yeux fermés on peut vous dresser ici la liste de toutes les délicieuses perles que vous entendrez durant ces prochaines semaines :

· Le repreneur qui va sauver la production, si FO / CGC sont réélus

· La fermeture anticipée, si FO / CGC ne sont pas réélus

· Une nouvelle dimension et un développement poussé de la R&D si FO / CGC sont réélus

· La disparition de certains services (sous-traitance des facilités…) avant terme, si FO / CGC ne sont pas réélus

· La poursuite de la production jusqu’en 2015 (et pourquoi pas 3025 ?) si FO / CGC sont réélus

· La disparition des œuvres sociales du CE, si FO / CGC ne sont pas réélus

· Un plus grand colis de victuailles à noël (sic), si FO / CGC sont réélus

· Les insultes et la calomnie pour vos représentants de l’intersyndicale CGT-CFDT-CFTC, dans tous les cas et dans les chiottes

· Et l’arrivée des chars russes, si d’autres que FO / CGC sont élus… !

Alors même si le proverbe dit que la tradition a du bon, il dit aussi que des fois la coupe est pleine… Faudrait arrêter de nous prendre pour des gogos !

Certains pseudo-syndicalistes, qui comme par hasard, à l’annonce du 22 avril 2009 (nos licenciements !), se sont vu transférés vers des services hors du périmètre des PSE fab et CPG, feraient bien d’assumer le mandat que leur ont confié les salariés plutôt que d’œuvrer dans leur seul intérêt et celui de la direction.

Ils étaient où durant tout ce temps ces «syndicalistes libres» ? Ils étaient où durant la grève, quand nous nous battions contre cette direction autiste ? Ils étaient où après, quand cette même direction licenciait nos collègues, pour l’exemple. Ils étaient où depuis des mois, quand il fallait transmettre l’information, défendre les revendications… ?

Et ils seront où fin 2011, début 2012 quand nous serons tous licenciés ?

Il sera où celui-là qui a vu les 236 collègues de sa division licenciés par un PSE alors que mystérieusement lui sévit toujours dans l’entreprise ?

Alors maintenant ça suffit. Il est temps que les choses changent.

Ne vous laissez pas tromper. Analysez les bilans de chaque liste et voyez qui défendra vraiment votre intérêt et votre avenir.

La CGT freescale, le 6 octobre

2010

A propos de l'auteur

CGT FSL Toulouse

La lutte des classes n'est pas une invention idéologique. Au lendemain des grandes grèves de 1968, l'usine Motorola est implantée à Toulouse depuis peu, la CGT Motorola est créée. Fin 69 la chasse aux sorcières débute déjà et les militants fondateurs sont expulsés pour des motifs de licenciement alternant entre "inapte à l'esprit Motorola" jusqu'à "participation à une grève illégale " ou encore "action syndicale destructive "... La lutte continue.

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