Pour gagner une vraie politique industrielle en Midi-Pyrénées

Pour que vive l’usine Freescale Toulouse

Mobilisons-nous !

Ce message et notre situation doivent être portés par tous et partout. Les salariés de fabrication de l’usine de Toulouse ne sont pas morts. Nous avons une chance de sauver l’activité et les emplois, mais pour ce faire nous devons faire entendre notre volonté de vivre et de nous battre pour nos emplois, pour notre avenir…

Le temps est compté… C’est maintenant que nous devons être visibles.

Il y a urgence à trouver des alternatives pour une véritable politique industrielle en Midi-Pyrénées. C’est une priorité essentielle pour «VIVRE ET TRAVAILLER PARTOUT EN MIDI-PYRENEES» et avoir une région équilibrée économiquement.

Depuis 2009, et notamment depuis l’annonce des licenciements à MOLEX et à FREESCALE, la CGT ne lâche rien sur la question de l’emploi industriel et des services publics dans les territoires. Les suppressions d’emplois continuent et le poids de l’industrie en Midi-Pyrénées diminue sensiblement. La croissance de l’Aéronautique et le carnet de commandes d’Airbus ne peuvent masquer les insuffisances de l’industrie en Midi-Pyrénées.

Le 22 avril 2009, Freescale annonçait la fermeture prochaine de l’usine de production et nos licenciements. 3 ans après, nous sommes toujours là, avec environ 600 collègues intérimaires, à travailler dans la zone pour sortir les plaquettes et honorer les commandes clients. Après avoir entretenu le flou artistique sur la date effective de fermeture et après 4 reports successifs, la direction du site toulousain prévoit maintenant l’arrêt aux alentours du 10 août 2012. Si un nouveau report n’est pas encore annoncé au dernier moment, il reste  moins de 80 jours avant l’envoi des notifications de licenciement. Après la disparition de Molex et le licenciement de ses 283 salariés, si l’usine Freescale fini par fermer, 821 emplois industriels de plus auront disparu en Midi-Pyrénées.

Pourtant, aujourd’hui, un nouveau projet de reprise, viable et prometteur existe. Il concerne une activité de fabrication et de Recherche & Développement de semi-conducteurs pour le secteur de l’automobile et pour l’industrie, basé sur le Gan (Nitrure de Gallium). Près de 380 emplois sont concernés. Ce projet autant que l’activité de production et les successifs reports de fermeture depuis 3 ans, confirment que le site de production micro-électronique de Toulouse a de l’avenir.

La CGT Freescale, le 24 mai 2012