D’autant plus qu’une solution de reprise existe pour sauver le site et 234 emplois.
Nous, syndicats et salarié-e-s, devons soutenir la solution de reprise du site avec un projet prometteur pour l’avenir.
Le 1er ministre de droite précédent avait signé des aides à un niveau important (50 millions €), ce qui montre que le projet a été validé par des spécialistes. Il s’agit de ce même projet (voir tract «Bilan 3 ans») remis à jour, avec une équipe de direction transformée.
Il y a urgence car l’usine doit fermer en août 2012. Il nous reste peu de temps pour sauvegarder le site industriel et les emplois.
Le projet porte sur une technologie qui n’est pas actuellement développée en Europe tandis que deux start-ups états-uniénes le développent : GaN de puissance.
Le projet prévoit un effort soutenu de Recherche & Développement ce qui donne de bonnes perspectives avec une industrie et une technologie d’avenir et de pointe.
Ce projet intervient aussi sur les enjeux industriels avec une diversification des entreprises électroniques en France, un projet qui est transversal à plusieurs industries (électronique, automobile, économie d’énergie…). Voir même complémentaire aux  produits Freescale.
Ce projet permet le maintien de l’industrie électronique sur Toulouse d’où une diversification industrielle qui fait baisser les risques industriels sur la région. Un risque important si l’industrie toulousaine finie par être limitée au seul secteur de l’aéronautique.
Les perspectives de marché sont importantes dans l’industrie solaire, dans l’automobile…
Les investisseurs privés sont trouvés et prêts à participer au projet.
Le gouvernement a un dossier pour aider la Recherche & Développement, en lien avec le CEA-LETI et le LAAS-CNRS. Nos contacts se poursuivent.
Ce projet est également soutenu par les meilleurs spécialistes de l’industrie électronique de puissance.
Plusieurs partenaires français et européens ont marqué officiellement leur soutien (lettres d’intention de clients automobiles, partenariats prévus avec des entreprises de divers secteurs industriels) et la recherche de partenaires supplémentaires continue pour renforcer le projet.
D’autres exemples de ré-industrialisation existent : Celui d’Altis est le modèle le plus proche de notre cas. C’est possible !
La CGT a une volonté forte, dans une logique de développement industriel et social, de faire vivre ce projet.
Nous voulons «jouer le jeu» de ce repreneur, en lien avec nos positions syndicales sur l’avenir du site et sur les questions sociales (avenir professionnel, familial…des salarié-e-s).
Une solution de repreneur existe, elle est sérieuse et bien avancée. Nous appellerons cette nouvelle société NEWCO, en attendant le nom officiel.
Que Freescale annule la fermeture ou aide au maintien du site et d’une partie des emplois qu’ils ont décidés de détruire…
La CGT, le 10/05/2012
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