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sept
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SALARIE-E-S FREESCALE, INTERIMAIRES ET SOUS-TRAITANTS TOUS CONCERNE-E-S

Selon notre âge, notre contrat de travail, notre catégorie professionnelle…
Que l’on soit un homme ou une femme, un cadre, un technicien, un ouvrier…
Nous sommes tous concernés par des aspects de cette réforme des retraites.
Pour nous tous et toutes :
Les conditions d’obtention de la retraite seraient rendues très difficiles.
La reconnaissance de la pénibilité du travail et des carrières longues de même que la longueur des études qui retardent notre arrivée dans le monde salarié restent à gagner.

Salarié Intérimaire :

La précarité, les périodes sans emploi rendent plus difficile l’acquisition des annuités.
Les niveaux de salaire d’embauche et l’absence d’évolution de carrière impactent le niveau des pensions que l’on touchera.
Freescale a besoin de votre travail, ne l’oubliez pas…
Salarié Freescale non concerné par le PSE production :
Les conditions d’obtention de la retraite nous concernent comme tous les salariés que ce soit sur la durée de cotisation, l’âge de départ, le montant des pensions.
Nous devons montrer notre désaccord face à l’attitude de cette direction qui, avec la complicité de FO et de la CGC, a refusé de négocier un véritable accord senior à Freescale.
A Freescale, il est important aussi de montrer à cette direction qu’on est prêt à réagir en cas de mauvais coups dans l’avenir…
Salarié Freescale concerné par le PSE production :
Nous cumulons les problèmes des intérimaires et des non-licenciés.
Car nous avons les mêmes difficultés que les salariés freescale non licenciés et beaucoup d’entre nous vont connaître la précarité, le chômage, l’intérim…
Et en plus on va devoir recommencer une carrière à zéro ce qui va nous handicaper tant pour l’obtention des annuités que pour le calcul de nos pensions.
En prime, montrons à la direction qu’elle n’en aura fini avec nous que lorsque l’on aura obtenu un PSE digne de ce nom qui comporte de réelles garanties…
POUR DEFENDRE NOS RETRAITES ET
NEGOCIER UN ACCORD SENIOR A FREESCALE :
SALARIE-E-S A FREESCALE, FUTUR RETRAITE,
TOUS EN GREVE ET EN MANIF SOUS LA BANDEROLE FREESCALE
JEUDI 23 SEPTEMBRE
L’intersyndicale des salarié-e-s de freescale CGT-CFTC-CFDT, le 16/09/2010.

RETRAITES

Un projet de loi pour abaisser le niveau des pensions

Une réforme qui dégrade la situation de tous les salariés

Les femmes sont particulièrement touchées

Une réforme contre les jeunes et les précaires

L’argent existe, imposons au Gouvernement et au Medef

une autre réforme des retraites

Près de 3 millions de manifestants le 07 septembre après les 2 millions du 24 juin, 70% des français soutenant le mouvement social et opposés au projet porté par le pouvoir :

Nous n’allons pas nous laisser imposer un recul social sans précédent par une poignée de nantis et affairistes, aux ordres des multinationales milliardaires

Un plus juste partage des richesses pour conserver notre système solidaire et améliorer le niveau des pensions c’est possible.


ELa création d’une contribution sur les revenus financiers des entreprises, intérêts et dividendes

ELa fin des exonérations de cotisations patronales (67 à 73 milliards d’euros)

EUne modulation des cotisations employeurs en fonction de la part des salaires dans les richesses produites (plus cette part est importante moins la cotisation est élevée et inversement)


Le gouvernement s’est lancé dans une campagne médiatique mensongère :

-NON, le recul de l’âge de départ à la retraite n’est pas un progrès social alors que tant de jeunes sont au chômage (20%) et que 2 salariés sur 3 n’ont plus d’emplois à 60 ans

-NON, la question de la démographie n’est pas un problème dans un pays qui crée toujours plus de richesses, le problème c’est la répartition des richesses créées par les salariés entre les propriétaires d’entreprise et nous qui travaillons dans ces entreprises.

-NON, ponctionner les salaires au lieu du capital pour financer les retraites alors que la richesse du pays augmente n’est pas équitable.

-NON, augmenter la durée de cotisation alors que les salariés entrent de plus en plus tard sur le marché du travail n’est pas une proposition satisfaisante.

-NON, considérer la pénibilité au travail au cas par cas, alors qu’on sait que suivant les métiers, les risques de maladies professionnelles sont connus et différents, n’est pas acceptable


LES RETRAITES : UNE NOUVELLE ATTAQUE

Avec son projet de loi, c’est une nouvelle fois aux salariés que le gouvernement veut faire payer le déficit des caisses.

Mais qui a donc creusé ce déficit, sinon ceux qui licencient à tour de bras, aggravent le chômage et ponctionnent la plus grosse partie des richesses créées ?

En reculant les âges légaux de la retraite à 62 et 67 ans, nos dirigeants font que les salariés devraient s’épuiser encore plus longtemps au travail, et que leurs retraites, déjà bien trop faibles, seraient encore diminuées et pendant ce temps des milliers de jeunes et de « seniors » sont au chômage.

La véritable cause du déficit des caisses, ce n’est pas l’allongement de la durée de vie : c’est le chômage qui s’accroît, ce sont les plans de licenciements qui se multiplient, le travail précaire qui se généralise, les exonérations de charges, «le bouclier fiscal» …

Et les véritables responsables, ce sont nos directions qui ont empoché les gains de productivité acquis depuis des dizaines d’années, et qui continuent à accroître leurs profits sur notre dos.

RETRAITES, EMPLOI, SALAIRES : UNE MEME OFFENSIVE !

Le projet de loi sur les retraites est l’un des volets de l’offensive contre le monde du travail. Les attaques contre nos emplois et nos salaires en sont un autre, touchant là aussi, d’une façon ou d’une autre, tous les salariés.

Travailler plus longtemps en fin de carrière, ou travailler plus par semaine, geler nos salaires, dĂ©truire des emplois… il n’y a qu’une seule logique derrière cela, celle du profit pour eux seuls ! On le voit avec Freescale, Continental (Clairoix, Toulouse/Foix/Boussens), Molex, New Fabris, Bosch, Goodyear…

Que ce soit en Allemagne, en Espagne, en France : nos dirigeants n’hésitent pas à faire du chantage à l’emploi pour tenter d’obtenir une augmentation du temps de travail et une baisse de la masse salariale, et à mettre de plus en plus les salariés en concurrence les uns contre les autres.

Les efforts demandés aux salariés pour le maintien de l’emploi et ces prétendus « Plans de Sauvegarde de l’Emploi » ne sont qu’une façon de nous extorquer encore plus de profits, au détriment de nos retraites, de nos salaires, de nos conditions de travail puis de nos emplois. Les grands groupes qui les pratiquent ne sont pas en faillite, bien au contraire : ils ont fait et continuent de faire de confortables bénéfices.

Notre seule garantie, c’est notre détermination collective à ne pas nous laisser faire, c’est notre capacité à utiliser cette force collective. Comme durant la grève à Freescale, seule période où le PSE a été amélioré, nous avons nos retraites à défendre et nous avons encore des améliorations de notre PSE à gagner. Allons les chercher !

Mobilisons nous encore plus nombreux pour gagner…

Gagner un véritable progrès social

Clamons haut et fort que d’autres solutions existent pour garantir la possibilité de prendre sa retraite dès 60 ans avec au moins 75% du revenu d’activité. La contribution de tous les revenus et la taxation des dividendes, sont des pistes de financement ignorées par le gouvernement. Imposons-les !!

Nous sommes tous concernés.

Engageons-nous

dans la grève et les manifestations

Rendez-vous, le 23 septembre

Défendons notre droit à la retraite

Oui Ă  la retraite Ă  60 ans

avec 37.5 années de cotisation pour tous.

RASSEMBLEMENT FREESCALE

pour

les embauchés comme pour les intérimaires

à 8h45 RDV métro basso cambo

à 9h30 RDV métro Saint Cyprien sous la banderole FREESCALE

A propos de l'auteur

CGT FSL Toulouse

La lutte des classes n'est pas une invention idéologique. Au lendemain des grandes grèves de 1968, l'usine Motorola est implantée à Toulouse depuis peu, la CGT Motorola est créée. Fin 69 la chasse aux sorcières débute déjà et les militants fondateurs sont expulsés pour des motifs de licenciement alternant entre "inapte à l'esprit Motorola" jusqu'à "participation à une grève illégale " ou encore "action syndicale destructive "... La lutte continue.

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