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avr
16

Le monde à l’envers !


Depuis le 22 avril 2010, la direction Toulousaine de Freescale en est à son deuxième PSE :

·         234 personnes ont été rayées des effectifs avec l’arrêt de l’activité téléphonie (CPG). Hormis les 49 repris par Intel, combien d’entre eux ont retrouvé un emploi ?

·         821 personnes vont être privées d’emploi d’ici fin 2011. Avec une moyenne d’âge de plus de 45 ans pour 25 années travaillées et dans un contexte social où le chômage est en constante augmentation, c’est prendre les salariés pour des simples d’esprit que d’oser leur laisser croire au CDI pour tous.

 

Depuis des années, c’est le même argumentaire de la part de FO et plus récemment de la CGC et autres, leurs alliés taillés sur mesure pour ratisser plus large sur les mêmes idées : Tous les accords avec la direction on été signés pour sauvegarder nos emplois sur le site de Toulouse, et pourtant, on ferme !





Aujourd’hui, la direction s’offusque que nous attaquions en justice leur Plan de Sauvegarde de l’Emploi… Mais ce sont 821 personnes qui vont être à terme, privées de leur emploi. Nous ne pouvons que regretter que des employés soient pris en otage par la direction. Oui c’est bien d’une prise d’otages dont il s’agit, dans le but non avoué de mettre la pression sur notre intersyndicale et les salariés.

Quelle bassesse dans leurs agissements !

Les employés de Freescale ne s’y trompent pas, et ce, même s’ils ne partagent pas toujours nos positions et malgré l’acharnement de la direction à vouloir rabaisser la réalité de notre représentativité.

 

            Aujourd’hui, FO, la CGC et autres s’offusquent de la suspension du PSE par la justice et surtout de notre attitude soit disant irresponsable. Mais n’ont il pas donné un avis défavorable à ce PSE. Ils devraient donc se satisfaire d’une telle décision. Comment peut-on donner un tel avis et s’offusquer dans la foulée, de sa suspension par la justice?

Quelle bassesse dans leurs positions en tant que de soi-disant défenseurs de nos emplois !

Les employés de Freescale ne s’y trompent pas, et ce, même s’ils ne partagent pas toujours nos positions et malgré l’acharnement des ces «syndicats» à vouloir rabaisser la réalité de notre représentativité.

 

            Aujourd’hui si le site de Toulouse est compromis, ce n’est pas à cause de son manque de profitabilité mais bien à cause de la direction qui a décidé et organisé une fermeture stratégique depuis des années. Le climat créé dans l’entreprise depuis l’annonce de la fermeture est devenu insupportable pour la plupart d’entre nous.

 

Alors pourquoi vouloir faire annuler ce PSE ?

Parce que l’on ne peut pas laisser détruire à tout va notre gagne-pain et s’il s’avère que ce soit la seule solution, pour que le prochain PSE soit réellement à la mesure, et du préjudice subit, et des richesses accumulées pour Freescale, durant toutes ces années de travail à satisfaire nos clients de l’automobile.

 

Tous au tribunal jeudi 1er avril à 13h30

 

Rendez-vous devant l’usine vers 12H45 pour organiser les départs

 

 

L’intersyndicale CGT-CFDT-CFTC, le 30 mars 2010

A propos de l'auteur

CGT FSL Toulouse

La lutte des classes n'est pas une invention idéologique. Au lendemain des grandes grèves de 1968, l'usine Motorola est implantée à Toulouse depuis peu, la CGT Motorola est créée. Fin 69 la chasse aux sorcières débute déjà et les militants fondateurs sont expulsés pour des motifs de licenciement alternant entre "inapte à l'esprit Motorola" jusqu'à "participation à une grève illégale " ou encore "action syndicale destructive "... La lutte continue.

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