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09

Qui représente les salariés ? Qui représente la direction ?


Aujourd’hui 09 février 2010, la direction a organisé un CE exceptionnel pour demander aux 9 élus de donner leur avis sur la demande de licenciement que Freescale fait à l’encontre d’un délégué CGT élu des salariés.

Nous rappelons que Jean-François fait parti de l’effectif de TSO. Il ne fait pas parti du périmètre des emplois supprimés à CPG comme d’ailleurs aucun de ses collègues travaillant pour TSO.

 

Le résultat du vote à bulletin secret est le suivant :

       

5 voix favorables       3 voix défavorables       1 voix abstention




Les représentants FO & Co au Comité d’Entreprise de Freescale ont donné un avis favorable à la demande de la direction pour qu’il licencie cet élu.

 

C’est la première fois qu’une majorité d’élus dans cette entreprise donne un tel avis, en accord avec l’employeur, pour licencier un de vos élus.

 

Pour qu’une telle majorité soit possible il faut que la direction et sa coalition FO, CGC, l’ait décidé et organisé. A noter que lors de la demande précédente de licencier Jeff, le CE avait donné un avis majoritairement défavorable.

Tout comme ce fut le cas en décidant de donner un avis défavorable au PSE ils savaient qu’ils autorisaient la direction à le mettre en place, alors que les salariés licenciés leur avait signifié de refuser de donner cet avis.

Dans la même logique, aucun de ces partenaires sociaux de la direction ne se sont positionnés contre le licenciement de Ghislaine ou contre les autres sanctions.

 

Cette décision est intolérable nous ne laisserons pas faire et le dénoncerons de toutes les façons possibles.

 

Nous avons toujours tenu à ne pas nous tromper de cible dans la lutte que nous avons menée contre les mesures de Freescale durant l’année qui vient de s’écouler.

 

 

Les masques tombent et il est de plus en plus clair que la direction

a plus de représentants que les salariés.

A propos de l'auteur

CGT FSL Toulouse

La lutte des classes n'est pas une invention idéologique. Au lendemain des grandes grèves de 1968, l'usine Motorola est implantée à Toulouse depuis peu, la CGT Motorola est créée. Fin 69 la chasse aux sorcières débute déjà et les militants fondateurs sont expulsés pour des motifs de licenciement alternant entre "inapte à l'esprit Motorola" jusqu'à "participation à une grève illégale " ou encore "action syndicale destructive "... La lutte continue.

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