A ce jour 1er juillet 2009 nous sommes dans la 10ème semaine de lutte après l’annonce de fermeture de la partie fabrication et de la téléphonie de notre entreprise.
Cette décision va générer 1100 licenciements.
Cette journée d’action devant notre entreprise s’inscrit dans la volonté affichée de tous les travailleurs concernés de populariser notre lutte. Nous désirons rendre compte de ce qui se passe réellement dans cette entreprise. Ce sont plus de 10 000 travailleurs différents qui ont participé durant ces 40 dernières années à l’enrichissement des propriétaires de Motorola, puis Freescale. Aujourd’hui alors qu’ils continuent à être, année après année, profitables, ils décident de nous jeter comme de vulgaires kleenex usagés.
Nous ne nous laisserons pas faire. Les dirigeants du site le savent si bien qu’ils ont commencé à mettre en marche la machine à répression.
En effet, l’un de nous est convoqué ce jour à un entretien préalable à sanction pouvant aller jusqu’au licenciement.
Nous ne nous laisserons pas faire. L’Assemblée Générale d’hier a voté massivement contre les pressions, les menaces et la répression mises en place par une direction qui durcit le ton. Face à une direction au comportement inadmissible, nous savons que pour imposer nos droits nous devrons être unis et déterminés, nous ne les laisserons toucher à aucun d’entre nous.
Ce sont nos revendications (reclassement, formation, préretraite, indemnités de préjudice) qui se heurtent à l’intransigeance de nos dirigeants représentant les fonds d’investissement propriétaires de Freescale. Il a été décidé en A.G. de maintenir ces revendications, tant que l’employeur lui-même ne fait aucune proposition sérieuse et n’a toujours pas réellement entamé les négociations.
Nous ne nous laisserons pas faire. Nous invitons toutes celles et ceux qui croisent l’avenue Eisenhower à manifester leur soutien… Et puis, toutes celles et ceux qui connaissent les mêmes déboires de licenciement dans leurs entreprises sont les bienvenus, prenez contact avec nous… Depuis le début de l’année, chaque mois, 50 000 à 60 000 travailleurs se retrouvent au chômage. Pour faire cesser cette hémorragie battons nous ensemble, pour que les patrons ne puissent pas nous virer aussi facilement, au mépris des conséquences sur nos vies. Nous ne nous laisserons pas faire.
L’intersyndicale
CGT CFDT CFTC
TEL : 05 61 19 93 11
05 61 19 93 03
05 61 19 91 53
MEL : licencies.freescale@free.fr
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