Edito
Putain… 2 ans !
22 avril 2009 : Le jour de l’annonce de nos futurs licenciements.
Le jour de l’annonce de la fermeture de l’unité de fabrication de Toulouse.
Le jour du début de cette longue attente, dans l’incertitude, dans le doute.
Et 2 ans plus tard, toujours la même épée de Damoclès au-dessus de nos têtes et la même incertitude quant à notre avenir.
La direction nous a dit : «C’est une chance ! On n’est pas des patrons-voyous… On vous donne du temps et des moyens pour vous retourner. Pour vous former et vous reclasser». Mais 2 ans plus tard, combien sont partis avec un vrai boulot ? Et combien sont partis en formation pour revenir à Freescale une fois celle-ci terminée, faute d’avoir trouvé un travail ? Combien sont déjà à Pôle-Emploi ?
On se souvient de la promesse de Denis Blanc, assénée comme un leitmotiv, comme pour mieux nous persuader d’y croire :
«Un CDI pour chacun d’entre vous, pour les 821 licenciés ! »
Mais 2 ans plus tard, qui peut encore croire à ce slogan ?
Vendredi ce sera le 2ème «anniversaire» de l’annonce de ce fiasco, de cette décision inique de nous licencier.
Et les rumeurs, la désinformation, n’auront jamais été plus présentes qu’aujourd’hui. Après la catastrophe japonnaise et les conséquences pour le site de Sendaï, les importantes commandes clients, les problèmes de qualification (HD6), la fermeture de Toulouse sera-t-elle annulée.. ? Repoussée de plusieurs mois ? Un repreneur, sur son beau destrier blanc, va-t-il nous sauver… ?
La direction persiste à nous faire miroiter l’illusion et l’espoir pour continuer à dérouler son plan qui consiste à nous licencier à moindre coût et avec le minimum de résistance.
Rappelons au monde, direction comprise, que nous existons toujours.
Vendredi 22 avril 2011, Ã partir de 11 h
Montrons que nous sommes toujours debout !!!
Rassemblons-nous sur le rond-point autour d’un barbecue.
A 13h30, conférence de presse pour faire le point sur notre situation et sur les échéances à court terme pour les Freescale
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PLUS FORT QUE L’EUROMILLION : LE FREESCALE MILLION($)
Les années se suivent et se ressemblent. On vous fait une mise à jour, histoire de vous montrer que tout ne va pas si mal pour tout le monde. La crise n’est pas pour ceux qui nous licencient !
Tous ces chiffres ont été obtenus de manière très simple sans passer par la direction de Toulouse.
Nous vous invitons à vérifier sur http://www.sec.gov/search/search.htm, recherche Freescale.
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Salaire de Base pour 2010 |
Bonus pour 2010 |
Stock-Options |
Participation/ Abondement 2010 |
Indemnités en cas de départ de Freescale |
Prime d’embauche Nouveaux venus |
Richard M. Beyer PDG
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1.100.000 $ |
1.410.750 $ |
Accessibles :  3.305.016 $ Bloquées :      9.915.048 $ |
5.573.250 $ |
34.727.661 $ |
55.019.854 $ Année 2008 |
Alan Campbell Vice-Président Senior Finances
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545.000 $ |
406.125 $ |
Accessibles :  1.371.365 $ Bloquées :      4.114.096 $ |
406.125 $ |
11.490.906 $ |
- |
Jonathan Greenberg Vice-Président Senior
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395.000 $ |
127.500 $ |
Accessibles :                0 $ Bloquées :         650.000 $ |
0 $ |
2.619.408 $ |
1.329.568 $ Année 2010 |
Reza Kazerounian Vice-Président Senior
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525.000 $ |
453.125 $ |
Accessibles :     350.000 $ Bloquées :      1.050.000 $ |
453.125 $ |
7.839.805 $ |
1.246.313 $ Année 2010 |
Henri Richard Vice-Président Senior Marketing
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600.000 $ |
645.500 $ |
Accessibles :     389.610 $ Bloquées :      1.168.831 $ |
645.500 $ |
10.064.628 $ |
- |
Et après ça, on nous fait comprendre depuis 2 ans qu’on devrait être reconnaissant pour la politique sociale de l’entreprise, et qu’il faut arrêter les combats d’arrière-garde ?
Remettez un peu les choses en place, les vrais coupables ce ne sont pas ceux qui refusent de courber l’échine.
Une chose est sûre : Freescale est la seule boite du pays où on se fait virer et où on nous demande de dire MERCI en plus, et surtout sans bouger.
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UN PROJET DE REINDUSTRIALISATIONÂ :
LA LIQUIDATIONÂ ?
Quand on demande à la direction si elle envisage de monter une nouvelle entité pour terminer la production et fermer le site à sa place, M. Blanc ne répond pas.
Comment interpréter ce mutisme? Il doit répondre clairement à cette question.
Nous avons évoqué la possibilité d’une telle arnaque
(repreneur = liquidateur) lors de nos RDV avec le Préfet et la Direction du Travail.
Nous nous sommes clairement positionnés sur ce point :
Si la direction tente cette escroquerie, elle nous trouvera en travers de sa route ou nous lui ferons barrage
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INTERIMAIREÂ : PRECAIRE MAIS PAS CORVEABLE A MERCI
Des délégués CGT Manpower et Freescale ont rencontré la direction de Manpower le lundi 11 Avril 2011. Nous avons posé tous les problèmes que vous rencontrez. Un compte-rendu complet est affiché sur nos panneaux et disponible sur notre site internet : http://cgtfreescale.free.fr
Nous avons abordé les problèmes de paye (primes, fermeture de noël…), des arrêts maladie (paiement des 3 premiers jours de maladie…), des RTT, des droits aux congés payés, des fins de mission (souplesse, inscription à pôle emploi) et d’anomalies dans les contrats.
La direction de Manpower s’est montrée attentive à vos réclamations et semble soucieuse de désamorcer d’éventuels conflits. Par exemple, dès le mardi qui a suivi notre rencontre, des chefs d’équipe ont annoncé que contrairement à leurs affirmations précédentes, les intérimaires ne perdent pas les IFM en cas de refus de faire la souplesse en fin de mission.
Mais cela ne dispense pas les intérimaires concernés d’être attentifs, de s’informer …
Les boites d’intérim ont la mauvaise habitude de ne pas être à jour sur la paye, chaque intérimaire est obligé de contrôler avec attention ce qui lui est payé et ce à quoi il a droit.
Il ne faut pas hésiter à contacter vos délégués CGT et CFTC Freescale et CGT intérimaire :
CONTACTS
CGT Freescale                 9303 / 06 25 70 38 70          / 06 88 97 55 38  cgtfreescale@free.fr
CGT Manpower                fernand.vignal@gmail.com / 06 37 03 00 94
CFTC Freescale               9153
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Rumeurs et espoir
«La rumeur j’en ai rien à foutre !»
D.B. lors de la deuxième commission de ré-industrialisation
Y’en a marre des manipulations de la direction !
Comme dans toutes fermetures et licenciements, les directions d’entreprise utilisent les rumeurs et distillent l’espoir au travers, par exemple de ré-industrialisation, sans fondement.
Freescale ne déroge pas à la règle. Tout en dénonçant les rumeurs, la direction organise leur propagation au travers des petits chefs et des partenaires sociaux complaisants (pas besoin de les citer).
Si la direction ne voulait pas utiliser les rumeurs, elle agirait sérieusement en donnant des informations crédibles et en réunissant les salariés à l’auditorium pour une communication franche et claire.
Quant à la ré-industrialisation, on vous laisse juger de ce qui est de la réalité du projet ou de « l’espoir fait vivre ».
Rappelez-vous : l’annonce à grand renfort de communication lors des réunions par labo en novembre 2010 sur une possible ré-industrialisation de 300 licenciés. Certains chefs sont même allés jusqu’à la possibilité d’embauches d’intérimaires…
On est d’accord avec vous M. Blanc, des rumeurs on n’en a rien à foutre…
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DATE DE FERMETURE ?
M. Blanc : «A ce jour, on ne voit pas de modification à nos plans», déclaration lors de la réunion de la commission de ré-industrialisation du 15 avril 2011.
Leur plan :
Il n’y a pas de date fixée.
Le PSE dit «pas avant le 1er mai 2011», par la suite la direction a dit «pas avant le 1er octobre 2011».
Cela ne veut pas dire qu’on sera licencié le 1er octobre, cela signifie qu’on ne sera pas licencié avant cette date.
Lors des CCE et CE de février 2011, la direction nous a donné les indications suivantes :
Selon son projet actuel, le lancement des plaquettes serait arrêté en octobre ou novembre 2011 et D. Blanc confirme qu’aucune notification de licenciement ne sera faite avant le 1er octobre 2011.
D. Blanc affirme que la direction ne sait pas estimer exactement à quelle date s’arrêtera la fabrication et qu’elle envisage toujours une fermeture en fin d’année.
(PV CE janvier 2011 page 13).
Si tout est ok, qu’est ce qui empêche, aujourd’hui, la direction de nous dire à quelle date précise ils mettent la clef sous la porte ?…
Seule certitude sur la fermeture :
La communication avec la direction est totalement fermée…
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ASSUMEZ VOS RESPONSABILITES !
Messieurs les gestionnaires de nos licenciements, doivent arrêter de nous prendre pour des ….
Cela fait 2 ans qu’ils nous font vivre dans la perspective de nos licenciements.
C’est suffisamment difficile pour nous.
Qu’ils arrêtent de convoquer les organisations syndicales à des commissions de ré-industrialisation bidon qu’ils préparent par des rumeurs.
Les demandes des salariés sont claires et précises.
Que la direction organise des présentations à l’auditorium pour informer dans les moindres détails de ses intentions.
Nous verrons alors quel est son bilan après deux ans de reclassement.
Nous verrons combien ont obtenu un CDI, combien sont déjà au pôle emploi ?
Deux ans après rien n’est réglé.
Toutes les solutions mises en avant par la direction se sont révélées être des mirages qui s’évaporent quand on s’en approche.
Des pop-corns aux 200 emplois par an chez Tisséo, combien de salariés freescale reclassés ? Combien y en aura-t-il au bout de la passerelle Airbus… ?
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