Les réunions de NAO continuent sans aucune négociation.
L’intersyndicale et la CGC ont remis des revendications.
La direction n’a rien dit de sérieux sur ces revendications et n’a fait aucune proposition.
Egalité Hommes/Femmes :
Des documents nous ont été remis, on les tient à votre disposition sur simple demande.
Selon la direction les décalages de salaire sont normaux (salaire inférieur pour les femmes) car les femmes sont surtout employées dans le secteur administratif moins bien payé que le secteur technique dans l’entreprise et statistiquement il n’y a pas de différence significative.
Selon l’Intersyndicale ces décalages n’ont rien de normaux car les femmes ne doivent plus subir les effets du «plafond de verre» et ne doivent pas être moins payées, avoir des évolutions de carrières moindres, être discriminées à l’embauche par rapport aux hommes. Quant aux statistiques qui ne montreraient pas de différence significative, les chiffres c’est bien joli sur le papier mais la réalité du travail fourni, des factures et de la fiche de paye est plus significative.
Les différences de salaire, de carrière et de recrutement entre les sexes qui existent à Freescale sont injustifiables et l’attitude de notre direction qui refuse de mettre en place un plan de rattrapage prévu par la loi est inacceptable.
Seniors :
Des documents nous ont été remis, nous les tenons à votre disposition sur simple demande.
Selon la direction les ingénieurs « maison » et l’arrivée de jeunes cadres sont les facteurs qui font baisser les salaires pour ceux et celles qui ont une grande ancienneté mais globalement la rémunération augmente avec l’âge. Pas de problème. Le bilan de l’accord signé il y a un an : aucune mesure (voir les différentes mesures de l’accord sur ce site internet) n’a été activée faute de demande, à part une demande de passage au 4/5ème du temps de travail qui a été acceptée.
Selon l’Intersyndicale leur accord ne fonctionne pas car il ne correspond pas aux besoins des seniors. Nous avons renouvelée notre demande de négociation d’un accord de préretraite.
Les problèmes d’évolution de carrière, d’évolution de salaire persistent à Freescale malgré les négations de la direction.
Le refus de la direction de négocier un accord de préretraite est inacceptable alors que d’autres entreprises le font. C’est la seule réponse valable pour reconnaitre la pénibilité, les carrières longues, la prise en compte des années d’étude etc.
Travailleurs Handicapés :
La direction est très contente de sa politique sur ce sujet, encore une fois tout va bien dans le meilleur des mondes.
A notre rappel de leur engagement au CHSCT sur le recrutement de travailleurs handicapés notamment parmi les intérimaires, la direction répond :
Nous n’avons pris aucun engagement (sic).
Mais nous avons demandé à avoir des candidatures à la société d’intérim. Nous tenons notre «engagement moral avec nous même». Si ce sujet et la situation de l’entreprise n’étaient pas aussi sérieux on aurait pu rire en entendant une telle déclaration.
La direction très contente d’elle-même et de son engagement moral avec elle-même (on sait, cela ne veux rien dire mais c’est la déclaration de la direction), arrive presque à remplir ses obligations en utilisant toute les ficèles possibles.
Comparaison des salaires Freescale avec le marché
La direction nous sert des chiffres tirés selon ce qui l’avantage des minima conventionnels cadres et non cadres, des chiffres de son syndicat UIMM ou de son syndicat SITELESC (Syndicat des Industries de Tubes Electroniques et Semiconducteurs avec comme vice-président M. Blanc), pour démontrer que nous sommes trop payés.
Suite aux remarques sur :
Le rapprochement de nos salaires avec les minima conventionnels.
La réduction de l’écart avec les entreprises de l’UIMM.
Le choix des chiffres de l’UIMM car cela revient à nous comparer avec des PME/PMI, des garages auto…
Notre demande de comparaison avec les entreprises de l’électronique de la région…
La direction répond que :
On peut avoir des soucis de minima conventionnel cadre. C’est un point de vigilance mais souvent ces personnes ont des positions plus élevées que l’emploi occupé ou des soucis de performance.
La volonté de Motorola puis de Freescale depuis la fin des années 90 au niveau mondial est d’avoir une politique de rémunération moins inflationniste en payant au prix du marché.
Pour le marché électronique de la région, nous n’avons pas ces chiffres.
La direction nous refait l’arnaque et le chantage du marché des salaires.
L’arnaque car elle compare des choux et des carottes selon les chiffres qui l’arrangent.
Le chantage car on serait trop payé et le choix de l’entreprise au niveau mondial c’est d’avoir une politique de rémunération moins inflationniste en payant au prix du marché.
A quand la comparaison avec les salaires des vendeurs de rue de Bombay ?
Prochaine mascarade de négociation : Vendredi 21 janvier à 10h
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