Une mauvaise note et… la porte!
À l’école de la notation forcée, l’évaluation des salariés est un jeu faussé : les patrons savent à l’avance combien il y aura de mauvais élèves qu’ils pourront, au besoin, pousser vers la porte.
L’entreprise prend des airs de conseil de classe. Voire de discipline.
Un tiers des sociétés françaises ont adopté un système de notation par niveaux (A, B, C,.) ou appréciations (excellent, bon, mauvais), qu’elles utilisent au cours des entretiens d’évaluation annuels. «Plus l’entreprise est importante, plus il y a de chances qu’elle se dote d’un tel système. Il est d’abord mis en place pour les cadres, puis souvent généralisé, après quelques adaptations, à l’ensemble des salariés», explique Delphine Roussellier, consultante pour le cabinet d’audit IDRH.
« ll y a dix ou quinze ans, l’entretien annuel était affiché comme une opportunité d’échange privilégié entre les salariés et leur hiérarchie, confiait récemment le professeur en sciences sociales Jacques Igalens. Désormais, la pression est mise plus fortement sur l’évaluation, qui doit être plus discriminante. »
Lire l’article de presse complet
Commentaires récents