Face aux choix des employeurs, luttent pour sauver L’EMPLOI ET L’ACTIVITE ECONOMIQUE
A Thales
Poussé par son actionnaire Dassault, le PDG de Thales a programmé un grand plan d’économie qui sacrifiera de nombreux emplois dans ce grand groupe français, détenu à 27% par l’état.
A Toulouse, 150 emplois sont menacé par une cession d’activité à GFI (société de services informatiques).
Les préoccupations et les objectifs des directions de THALES ou de GFI sont contradictoires avec celles des salariés de ces deux entreprises. Tous les jours, elles font la démonstration d’une gestion court-termiste contraire au développement de l’emploi et hostile aux acquis sociaux.
Ce sont les patrons de la branche informatique (SYNTEC) qui ont intérêt à ces cessions-acquisitions, créatrices d’instabilité, qui permettent aux actionnaires de s’enrichir plus sans travailler plus.
Elles gèrent nos emplois, nos compétences, nos salaires, nos qualifications comme une vulgaire marchandise., La CGT du groupe Thales, travaille pour ré-internaliser les compétences au plus prêt de leur utilisation, la multiplication de niveaux de sous-traitance ne garantit pas le maintien des compétences et n’œuvre pas pour la stabilité de l’emploi des salariés.
Combattre l’externalisation des affaires délivrées au groupe THALES prévue par cette cession, c’est assurer l’avenir de l’activité.
A GFI, comme à Thales, nos directions contournent le droit du travail et utilise les salariés sous-traitants comme une variable d’ajustement, n’hésitant pas à les débarquer dans les périodes de baisse de charge. Cette gestion nous n’en voulons pas !!
Les salariés de Thales se sont engagés depuis plus de 6 mois dans un combat contre la décision arbitraire et anti-économique de céder une partie de leur activité, ils ont multiplié les actions de blocages et les interpellations aux politiques pour faire cesser ce projet irresponsable !!!
A Freescale
Le 22 avril 2009, il y a 3 ans, Freescale annonce le licenciement de 1057 salarié-es.
En 2009, 236 collègues ont été licenciés. En 2012, nous restons 821 sous la menace très concrète d’un licenciement.
En attendant le site fonctionne à plein régime : plus de 1200 intérimaires ont travaillé sur le site entre 2010 et aujourd’hui et actuellement 600 intérimaires sont toujours présents. Des bénéfices de plus de 76 millions d’euros ont été engrangés par Freescale sur ces 3 dernières années…
La direction n’arrive pas à fermer l’unité de production, c’est la 3ème fois que la direction doit repousser la date de fermeture. La prochaine date prévue est juin 2012. Mais au vu des besoins des clients de Freescale, il n’est pas dit qu’un nouveau report de fermeture n’ait pas lieu.
Cela prouve que les salarié-es et la CGT ont raison dans leur démonstration que cette usine ne doit pas fermer.
Il n’y a aucune raison industrielle de fermer cette usine. Non seulement elle est viable avec nos clients actuels mais en prime l’usine a des perspectives de développement avec notamment la présence de plus en plus importante de l’électronique dans les voitures.
Notre travail est justement de faire des composants électroniques pour l’automobile.
NON A LA FERMETURE DU FAB FREESCALE TOULOUSE
NON AUX 821 LICENCIEMENTS
A Continental
Le résultat pour la société Toulouse-Foix-Boussens en 2011 s’établit à 60M€, à comparer aux 55M€ de 2010.
Petit retour sur quelques mensonges : En octobre 2010 la direction affirmait que 1000 emplois seraient perdus d’ici à la mi-2012, si on n’acceptait pas son plan PP (Productivité/Pérennité)…
Et dans le plan PP en question elle « s’engageait » soi-disant sur des chiffres qui sont aujourd’hui explosés, à mi-2012. Exemple du chiffre d’affaires (CA) :
Chiffre d’affaires | 2011 | 2012 |
Total 3 sites prévu dans PP en millions d’€ | 451 | 415 |
réel au 21/03/2012 | 532 | 506 |
Soit un dépassement de | 81M€ | 91M€ |
Les sites de Foix et Boussens n’ont pas fermé, les « 1000 emplois » n’ont pas disparu… mais…
Le nombre de salariés en CDI est passé de 2518 décembre 2009 à 2472 Décembre 2011 ! Le résultat de l’entreprise a augmenté avec une baisse du nombre de salariés en CDI.
Dans le même temps le nombre d’intérimaires et de sous-traitants est reparti à la hausse :
ð Moyenne interim en 2009 : 23 ETP (Equivalents temps pleins)
ð Moyenne interim en 2011 : 294 ETP !
Le nombre de sous-traitants dépasse les 300 sur le site de Toulouse. Leur travail contribue à cette hausse du résultat.
Et en plus, n’oublions pas, à chaque fois qu’un salarié âgé de 57 ans et plus est licencié (on en a vu partir plusieurs dizaines en fin 2011, mis à la charge des contribuables à Pôle Emploi), il est remplacé par un intérimaire ou un sous-traitant… nettement moins payé.
La direction n’a pas réussi à faire passer son plan PP, mais elle continue à nous pressurer pour augmenter son profit.
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